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Nos femmes en piste à Courchevel

FANNY - PISTEUSE MAÎTRE CHIEN

pisteur maitre chien
Fanny - pisteuse maître-chien - et son compagnon Paco

Amoureuse de la montagne

Bonjour Fanny, peux-tu te présenter rapidement ? J’ai 30 ans, je suis originaire de Val d’Isère et c’est mon 3ème hiver au sein de la Société des 3 Vallées, après 9 ans au service des pistes de Val D’Isère. Je suis maitre-chien à Courchevel depuis la fin d’hiver dernier et je suis venue dans les 3 Vallées car j’avais la possibilité de faire ce métier passion ici, en remplacement d’une personne qui part à la retraite à la fin de l’hiver.

En quoi consiste le métier de maître-chien ? Être maître-chien d’avalanche, c’est avant tout être un pisteur-secouriste. Avec son chien, il intervient afin de localiser des randonneurs et des skieurs ensevelis sous la neige.

Pourquoi avoir choisi le métier de pisteur puis celui de maître-chien ? Je suis passionnée de montagne, j’aime être dehors, les skis aux pieds et je suis passionnée de chiens… Ce métier m’attire depuis mes 11 ans : le combo parfait me permettant d’allier la montagne et le contact avec l’animal.

Peux-tu nous présenter ton compagnon à quatre pattes ? Il s’appelle Paco, c’est un Golden Retriever d'un an. Il est sociable, rempli d’énergie, gentil, commence à bien obéir et il travaille bien. Bref il est top !

Comment se passe la formation pour devenir maitre-chien et en quoi consistent les entrainements de Paco ? J’ai beaucoup de chance car la personne que je remplace est formateur maitre-chien à l’Anena (Association Nationale pour l’étude de la Neige et des Avalanches) et il me forme au quotidien, en plus des exercices réguliers avec d’autres apprentis maitres-chiens. Au début, on l’habitue à simplement jouer avec son jouet, puis à apprendre les basiques : prendre un télésiège, monter sur un scooter, ne pas sauter sur les skieurs, vivre au poste de secours… L'hiver, on commence l'apprentissage avec dissimulation de personnes sous la neige. D'abord en faisant en sorte que le chien aperçoive la personne se dissimuler dans un trou de neige et petit à petit avec la personne complètement ensevelie. Pour lui, c'est un jeu : il cherche l’odeur de l’être humain et va creuser car il sait que s’il retrouve l’humain, il va aussi trouver son jouet. En tout, la formation avec le chien prend environ un an et demi et se termine par une formation de validation des acquis de 2 semaines, que nous passerons en novembre prochain avec Paco.

Jusqu’à combien de mètres sous la neige le chien peut-il sentir la présence d’un être humain enseveli ?

Ça dépend déjà de la neige, si elle mouillée, sèche, en bloc, ça dépend du vent… Ce qui aide, ce sont les passages de sondeurs, qui aèrent et permettent aux odeurs de remonter plus rapidement à la surface afin d’être repérées par le chien. Les chiens sont aussi habitués depuis petits à rechercher des personnes en position couchée, ainsi il ne seront pas attiré par l’odeur des sondeurs ou des autres personnes présentes lors d’une recherche. Le chien ne jouera jamais avec une personne debout, il l’ignorera d’ailleurs complétement !

Que fais-tu quand tu ne travailles pas, les jours de congés et l’été ?

J’ai pas mal travaillé à l’étranger, j'ai aussi été gardienne de refuge… Cet été, je travaille à la ferme de l’Ariondaz, à Courchevel. Sinon je fais du trail, de l’alpinisme, du VTT … Je profite de la montagne 4 saisons !

Dernière question : quelle piste conseillerais-tu sur le domaine skiable ?

La piste de Jean-Blanc, à Courchevel. Une belle piste en forêt, longue, avec pas mal de dénivelé, changeante, très vallonnée. Même si cette piste est assez exigeante !

PAULINE - CONDUCTRICE DE DAMEUSE

conductrice dameuse courchevel
Pauline, passionnée par le damage nocturne

Passionée par son métier

Bonjour Pauline, tu es depuis quelques années conductrice de dameuse pour la Société des 3 Vallées. Peux-tu te présenter et nous indiquer depuis quand tu y travailles ?

J’ai 27 ans, je suis originaire d'Angers mais je suis arrivée en Tarentaise à mes 4 ans. Je vis aujourd'hui à Aime avec mon fils et mon compagnon.

Il y a 8 ans, j’ai fait une première saison au service de remontées mécaniques de la S3V et étant passionnée d’engins et de camions, j’ai rapidement fait ma demande pour rentrer au service damage et ai eu la chance de faire un stage de 3 matinées dans la société.

L’année suivante, j’ai été appelée pour un remplacement pour le damage puisqu’un chauffeur manquait. J’ai donc terminé la saison en tant que remplaçante et n’ai plus quitté le poste ensuite !

Que faut-il pour devenir conducteur-trice de dameuses ?

Il n’y pas de formation spécifique, nous apprenons donc sur le vif, avec un tuteur, que l’on suit et qui nous explique le métier. Au bout de 3 années, nous passons un certificat de qualification professionnelle mais il n’existe pas de permis spécifique. C’est donc assez ouvert, mais il faut être très patient car les places sont (normalement) chères !

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

D’abord pour le contact avec l’environnement montagne. Quand on voit ce qui nous entoure… nous sommes un peu comme des enfants, en permanence émerveillés et tous les jours de la saison je suis donc ravie d'aller travailler dans ce cadre.

Ensuite, parce que le travail de la neige, c’est une vraie passion. J’apprécie vraiment tout, notamment le côté diversifié des missions : buller de la neige, entretenir les pistes, faire un transport pour un feu d’artifice…Même si le métier demande énormément d’attention et de vigilance: nous devons être attentifs aux randonneurs sur les pistes, aux lugeurs sur les fronts de neige. Donc être concentrés pendant 6 heures, ce qui parfois est exigent, notamment quand il fait mauvais et qu’il y a beaucoup de vent.

On parle à Courchevel d’un damage exceptionnel, comment pourrais-tu l’expliquer

Nous avons toujours eu un très bon niveau de damage et nous n’avons pas du tout envie que ça change ! Nous sommes très exigeants, donnons toujours le meilleur pour que le skieur se fasse vraiment plaisir le lendemain matin une fois sur les pistes.

Parfois même, nous devenons un peu trop maniaques pour un détail que le skieur ne verra peut-être pas, mais de nuit, étant donné qu’on distingue mieux le relief, on passe plus de temps pour atteindre la perfection…

Comment vous répartissez-vous les zones à damer ?

Romain, le responsable damage édite chaque jour un plan de damage. Ensuite, les chefs de secteurs nous envoient sur un secteur. Nous sommes souvent à deux machines sur un secteur + un treuilliste. En fonction de la taille des pistes, je peux en faire 3 ou 4 par nuit, ou une seule. Exemple de la piste des creux qui nous demande 6 heures de travail à 2 machines puisque c’est la piste la plus longue du domaine skiable de Courchevel et qu’elle est très large.

Quel lieu ferais-tu découvrir à tout prix ici ?

Le sommet de la Saulire au coucher de soleil et pendant l'heure bleue : la vue sur tous les sommets alentours, ce panorama à 360°…Simplement magique !

CHARLINE - FREERIDEUSE LOCALE

freerideuse courchevel
Charline, freerideuse de Courchevel

et adepte de poisson séché

Bonjour Charline, tu es freerideuse locale et depuis cette année notre ambassadrice de Courchevel. Peux-tu nous en dire plus sur toi : quel âge tu as, depuis quand tu fais du ski et que fais tu quand tu n'as pas les pieds dans tes chaussures de ski ?

J’ai 30 ans et j’ai commencé le ski à l’âge de 2 ans, dans mon village, à St Hilaire du Touvet, un petit village au-dessus de Grenoble où il y a une petite station d’environ 5 remontées et 10 pistes. En parallèle de cette pratique sportive, je continue mes études : après avoir fait une licence en Management du Sport à l'Université Lyon1, j'ai continué avec un Master Recherche Scientifique spécialisé sur l'Accidentologie de Montagne que je suis en train de terminer en travaillant sur une étude à propos de l'influence du sac airbag chez les pratiquants de ski hors-piste (freeride et randonnée).

Comment es-tu arrivée dans Les 3 Vallées ?

Quand j’ai commencé les compétitions du Freeride World Qualifier en 2013, j’ai rencontré pas mal de personnes qui ridaient sur les 3 Vallées et ce sont elles qui m’ont fait découvrir le domaine. Je me suis vite rendu compte du potentiel qu’il apportait en terme de ski freeride. J’ai donc choisi de m’installer ici puisque le domaine hors-piste est énorme et offre d’innombrables possibilités.

Comment t’es-tu orientée vers la pratique du freeride ? Dans le village où j’habitais, on ne faisait simplement pas de piquet. Le ski était obligatoire à l’école les après-midi en janvier et en février et on skiait plutôt en forêt, on slalomait entre les arbres, on prenait les petits sauts. Aussi parce que j’ai un père qui a enseigné en tant que moniteur, qui est passionné de montagne et qui nous emmenait avec ma famille en rando plutôt que sur les pistes. J’ai donc appris à mettre des peaux de phoque avant de toucher à des piquets de slalom et ce sont ces sensations de vitesse en descente qui m’ont attirées.

La sortie que tu conseillerais dans Les 3 Vallées ? Je dois donner mes spots ? (Rires) Je pense tout de suite à l’Aiguille du fruit, la "goulotte" ou variante du couloir Nord. Mais pour le freeride accessible rapidement et facilement, des lendemains ou surlendemains de chutes de neige, plutôt Creux Noirs (accessible via Le Freeride Lab), parce que l’on a la sensation d’être en dehors du domaine alors que c’est juste à côté. Le terrain de jeux est énorme : couloirs assez larges, couloirs raides, expositions différentes en fonction des couloirs … Si ce n’est pas bon sur une exposition, ce le sera toujours sur l’autre. C’est aussi très protégé du vent comparé à d’autres secteurs.

Comment t’es-tu orientée vers la pratique du freeride ? Quand j’ai commencé les compétitions du Freeride World Qualifier en 2013, j’ai rencontré pas mal de personnes qui ridaient sur les 3 Vallées et ce sont elles qui m’ont fait découvrir le domaine. Je me suis vite rendu compte du potentiel qu’il apportait en terme de ski freeride. J’ai donc choisi de m’installer ici puisque le domaine hors-piste est énorme et offre d’innombrables possibilités.

Et l’été, que fais-tu ? Je suis guide kayak de mer sur des raids dans les Lofotens, en Novège : je guide des groupes de 6 à 13 personnes, en autonomie pendant une semaine à 10 jours. On a notre matériel sur le kayak et on bivouaque. Je leur fait découvrir les fjords, tout en mangeant de la morue séchée à longeur de journée (rires). Quand je reviens dans les 3 Vallées, je pratique du kayak de rivière sur le Doron de Bozel, de l’escalade avec des copines, entre-autre sur la nouvelle falaise bien équipée de Prameruel à Courchevel et pas mal de rando en montagne. Ici, j’aime bien La dent du Villard, la vue au sommet est magnifique et le terrain est très différent des randonnées que l’on peut faire dans le coin, tous ces mouvements de terrain, le caillou qui y est vraiment exceptionnel … c’est génial !

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