Les jeux Olympiques d’hiver d’Albertville sont les troisièmes à s’être déroulés en France, après ceux de Chamonix en 1924 et ceux de Grenoble en 1968.
Cet événement, de renommée internationale et suivi par près de 2 milliards de téléspectateurs, a permis à Courchevel et à d’autres grandes stations de la Tarentaise et du Beaufortain de bénéficier d’une excellente visibilité.
En plus de promouvoir la destination ski Savoie aux yeux du monde, les Jeux Olympiques auront permis de développer de nombreuses infrastructures pour le territoire et qui servent toujours à ce jour : amélioration des infrastructures routières, création d’une ligne TGV et rénovation des gares, création de centres hospitaliers, etc.
Pour en savoir plus sur ces Jeux Olympiques, profitez d’une escapade à Albertville pour découvrir le musée dédié.
Le site du Praz était déjà équipé d’un tremplin de saut à ski avant les JO 1992. Pour le déroulement des épreuves, deux tremplins ont été créés : un de 90 mètres et un second de 120 mètres. Par la suite, ils ont été réaménagés pour permettre une utilisation en période estivale.
Lors de cet événement sportif, deux types d’épreuves ont eu lieu à Courchevel le Praz : le saut à ski et le combiné nordique (un mélange entre la première discipline et le ski nordique).
Des skis géants pour voler plus loin La longueur des skis a une importance capitale pour obtenir de la portance et est calculée en fonction de la taille et de l’IMC (indice de masse corporelle, qui permet de déterminer le poids idéal) du skieur.
La taille des skis est impressionnante, beaucoup plus grande que pour les autres disciplines. Pour vous donner un exemple, un sportif mesurant 1,73 mètres utilisera des skis d’une largeur de 11 centimètres et d’une longueur de 2,53 mètres, soit 80 centimètres de plus.
A titre comparatif, les skis que vous utilisez mesurent plus ou moins votre taille.
Les étapes du saut Une fois équipé de ses immenses skis, l’athlète peut alors procéder au saut. Celui-ci se déroule en trois étapes et doit permettre au skieur d'atterrir le plus loin possible :
La phase d’élan sur la pente : sur neige ou sur piste synthétique, le skieur s’élance pour prendre de l’élan. Il peut atteindre une vitesse de 90 km/h.
L’impulsion, au bout du tremplin : c’est le moment phare qui déterminera la qualité du saut en suivant, l’impulsion doit être puissante, précise et surtout effectuée au bon moment.
La phase de vol : le skieur s’envole en suivant une trajectoire en forme de cloche et place les skis en forme de V et porte le poid du corps sur l’avant de ses skis. Enfin, pour être validé, le skieur doit atterrir… sur ses skis. Pas simple l’histoire hein ?
Le record actuel Le dernier athlète à avoir battu le record du monde est Stefan Kraft qui a effectué un saut de 253,5 mètres en 2017. Pour vous donner une idée plus précise de ce que ça représente, c’est environ la longueur de deux stades de foot… Rien que ça !
Cet été a eu lieu la 32ème édition du grand prix d’été de saut à ski. Elle est organisée tous les ans depuis les Jeux Olympiques (juste avant pour être plus précis, la première édition datant de 1991).
Il s’agit de l’unique épreuve de coupe du monde de cette discipline organisée en France, en été comme en hiver.
Sport, démonstration de voltige aérienne, moments de convivialité, soirée festive… Le grand prix d’été n’est pas seulement un événement sportif mais aussi un événement populaire à partager ! On vous y retrouve l’été prochain ?
Quelques images valent mieux que mille mots, découvrez le grand prix d’été de saut à ski à Courchevel.