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Article catégorie Été

Visiter le Parc national de la Vanoise

Le Parc National de la Vanoise

Tout ce qu'il faut voir

Cet été, le Parc National de la Vanoise fête ses 60 ans d'existance. 60 ans d'actions pour préserver la faune, la flore, le patrimoine naturel et bien plus. Voici donc un petit aperçu de ce parc, pour vous présenter les espèces que vous allez pouvoir rencontrer, ses spécificités et vous donner toutes les clés pour que vous deveniez vous aussi un protecteur de cet environnement unique !

parc-national
Entre les deux hautes vallées de Maurienne et de Tarentaise

Le périmètre du Parc

Situé entre les hautes vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, le Parc national de la Vanoise enveloppe des montagnes élevées, culminant à plus de 3 000 m, sur lesquelles subsistent de nombreux glaciers mais englobe également de larges vallées s'ouvrant sur des cols d’accès facile. Abrité des pluies océaniques par les Préalpes et la chaîne de Belledonne, le massif est doté d’un climat relativement peu arrosé et bien ensoleillé.

Département : Savoie

Superficie : Cœur : 535 km²

400 km de sentiers balisés

Altitudes dans le cœur : 3 855 m (La Grande Casse) à 1 280 m

Limite commune avec le Parco nazionale Gran Paradiso : 14 km. L’ensemble constitue l’un des plus grands espaces protégés d’Europe occidentale, avec 1 250 km².

Un berceau de quiétude pour la faune

marmottes
Nos chères amies

La Marmotte, unique aux montagnes

La marmotte, reine des alpages de la Vanoise, se distingue par son cri strident, un signal d'alarte que vous entendrez forcément lors de vos balades ou randos. Cet animal emblématique a fait de ce terrain de montagne son territoire de prédilection et c'est pourquoi il est impossible d'en voir ailleurs !

Durant l'hiver, la marmotte se retire en hibernation pour une longue période pouvant aller d'octobre à avril où l'on peut les voir sortir de leurs terriers lorsque la neige fond doucement.

Le saviez-vous ? Les marmottes creusent trois types de terriers : un pour abriter la portée durant l’été, un pour hiberner et un pour se réfugier de toute urgence.

Focus sur le bouquetin

La star du Parc national de la Vanoise, c’est lui puisque le parc a été créé pour sauver l’espèce, victime de la chasse.

En France, de 60 individus alors tous en Vanoise, la population est passée à 11 000. Comment ? Grâce à des actions de réintroduction ainsi que par la mise en place de mesures de protection et de suivi.

Le Parc national de la Vanoise abrite toujours aujourd’hui la plus grande population de bouquetins en France, soit environ 1800 individus. Vous avez donc vraiment la chance d’en voir un, au loin sur une arrête ou bien plus proche si vous avez un vent de face qui limitera les dispersions d’odeurs dans sa direction !

C’est quoi alors un chamois ?

Habitant à l’origine plutôt en forêt, le chamois s’est retrouvé confiné en montagne à cause des diverses activités humaines. Vivant en harde mais plus petit que les bouquetins, il n’est pas plus facile d’en voir que son cousin le bouquetin.

L’hiver, la nourriture se fait rare et le chamois puise alors dans ses graisses accumulée l’été. Ils aspirent ainsi à beaucoup de tranquillité : le comportement discret de chacun sera alors indispensable pour que ces superbes gazelles de montagne revoient le printemps !

L'incroyable épopée d'une perdrix Bartavelle : 100km en une dizaine de jours

Depuis 2017 et la signature de la convention des 3 vallées, les équipes du parc ont équipes de puces GPS près de 180 tétras, 20 lagopèdes, 15 bartavelles et 10 aigles, puisque mieux connaitre, c’est aussi mieux protéger.

C’est donc l’histoire de Manouche, la perdrix Bartavelle voyageuse mâle, étudiée depuis 2017 dans le cadre de la convention AVIFAUNE 3 Vallées ((Parc national de la Vanoise, remontées mécaniques et communes) et équipée d’une puce GPS permettant de tracer son parcours.

Et cette perdrix pourrait bien rentrer dans le Guiness des records : elle a effectué 97km en 12 jours seulement, des crêtes de Méribel jusqu’à Val d’Isère et passant par la Maurienne !

Et le hasard fait bien les choses : le nom de la perdrix, Manouche, avait été décidé le jour de sa capture. Nos gardes auraient-ils eu une prémonition ? Voir la carte des ses déplacements

Le Gypaète barbu

Eradiqué des Alpes par l'homme au début du 20ème siècle après avoir été accusé à tort d'attaquer troupeaux et enfants, le gypaète, autrefois appelé "phène des Alpes" est l'objet d'opérations de réintroduction dans les Alpes epuis 1986. Depuis, le gypaète barbu a fait naturellement son retour en Vanoise et on compte aujourd’hui huit couples. Des actions de protection lors des périodes sensibles (nidification, ponte, éclosion…) sont mises en place et chaque naissance est étudiée ! Plus d’infos sur le Gypaète barbu

Vous aussi vous voulez suivre les espèces protégées ? C'est par ici avec le Parc National de la Vanoise !

Un tiers de la flore de France en Vanoise
Avec environ 5000 espèces de plantes vasculaires recensées en France, le massif de la Vanoise rassemble à lui seul 1700 espèces soit un tiers de la flore de France sur moins de 0,5 % du territoire national ! Cette diversité s'explique par la variété des milieux présents ainsi que l’écart d’altitude et les différentes expositions.

Une réserve naturelle dans un parc : La Réserve de Tuéda

L’objectif des réserves naturelles est de protéger les espaces naturels remarquables ainsi que la faune et la flore et le Parc national de la Vanoise à la chance d’en compter 4 : la Grande Sassière, la Bailletaz, Tignes-Champagny et le plan de Tuéda, à Méribel-Mottaret, que vous connaissez forcément si vous avez déjà visité Courchevel et Méribel et été, tant le lieu est un incontournable !

Le saviez-vous ? La réserve de Tuéda a été créé en compensation de l’installation du Mont Vallon et s’étend du lac de Tuéda jusqu’à la base du glacier de Gébroulaz pour une superficie de 1 112 hectares. 545 espèces végétales et environ 400 espèces animales y sont répertoriées, favorisées par divers habitats naturels : pelouses, forêts, habitats rocheux, milieux humides et aquatiques, landes. Cette diversité de milieux, renforcé par les différences d'expositions, de sols et de roches, permet une diversité au niveau de la faune, de la flore mais aussi des paysages. En plus de la faune et la flore que l’on peut aussi retrouver ailleurs dans le parc, le foret de pin cembro en font un lieu remarquable, qui à d’ailleurs motivé la création de la réserve.

Les bonnes pratiques

Pour respecter la nature sauvage !

🐶 Pas de toutou Mêmes tenus en laisse ou portés sur soi, aussi petits soient-il, les chiens sont interdits. Pourquoi ? Pour la tranquillité et la santé des animaux sauvages, imaginez les pauvres petites marmottes perturbées par l’aboiement de Kiki… Mais pas d’inquiétude, à Courchevel vous avez de quoi faire en termes de superbes balades, même en dehors du parc.

🌼 Pas d’edelweiss pour la maison Oh le bel edelweiss poilu ou alors cette magnifique orchidée sauvage ! Oui, mais c’est une espèce protégée… Regardez-les avec les yeux, prenez-les en photos… Mais laissez-les sur place, chez-vous elles finiraient de toute manière par faner.

🗑️ Ce qui monte descend – la loi gravitaire des poubelles C’est basique, mais vital pour garder un équilibre dans nos montagnes (et c’est aussi vrai dans votre quotidien) : ne jetez rien dans la nature et conservez vos déchets jusqu’à trouver une poubelle, en toute logique ça ne pèsera pas plus lourd qu’à la montée ! Plastique, verre, emballages, cartons, papiers… Pensez aussi à recycler à votre retour en vallée. Vous voyez des déchets au cours d’une randonnée ? Au lieu de simplement rouspéter, n’hésitez pas à les ramasser, la nature n’en sera que plus belle.

🔥 Ici c’est pas la Saint Jean ! Les feux sont interdits pour éviter les risques d’incendies, la dégradation du sol et pour préserver l’habitat de nombreuses espèces.

🐻 Mêmes sages, pas de friandises pour nos amis sauvages Et non, les marmottes n’aiment pas le chocolat… Les animaux ont simplement une autre alimentation que nous et leur laisser nos petits restes, même biodégradables, pourrait bouleverser leur métabolisme. Conservez-les avec vous pour les jeter dès que vous trouverez une poubelle !

⛺ La belle étoile plutôt que la tente en toile Dans le parc national de la Vanoise, le bivouac est permis sous condition. En revanche, le camping avec installation de tente et de matériel pour la journée est interdit, afin de ne pas créer de perturbations trop importantes pour nos amis sauvages et pour conserver aussi la beauté des sites.

🦅 Et si on restait old-school, sans drones ? Imaginez-vous la tête d’un gypaète en plein vol, rencontrant un drone … Un peu perturbant non ? Avec des impacts sur la tranquillité des lieux, les drones sont interdits dans le parc ! A vous de grimper plus haut pour profiter d’une vue plongeante 😊

🚲 Au placard les cuissards Ici pas de peaux de chamois pour enfourcher votre ami à deux roues puisque la pratique y est interdite. Le Parc se découvre à pied et vous savez-quoi ? Ça laisse le temps de regarder autour de vous et de profiter de toutes les espèces en macro que vous ne voyez pas lorsque vous êtes sur votre vélo !

⛰️ Les sentiers, c’est pas pour les sangliers Quelques secondes de gagnées et quelques centaines de fleurs écrasées… Dommage, vous avez pourtant le temps et des sentiers sont taillés spécialement pour vos petits pieds, autant en profiter !

Accéder au parc national de la Vanoise

Depuis Courchevel :

A pied, par le bas : Via la vallée des Avals, joyau de Courchevel en été comme en hiver, accessible depuis Courchevel Moriond et le Belvédère : le chemin commence en forêt puis vous emmène sur les sublimes plateaux des Avals, avant de monter en direction des Lacs Merlets et ses refuges. Vous pouvez y faire une halte pour vous désaltérer, casser la croute ou même pour y passer une nuit au frais, en plein cœur du Parc. L’expérience est incroyable, il faut juste penser à réserver ! Avec les remontées mécaniques, par le haut Empruntez la télécabine de Verdons puis Vizelle. Au sommet, deux solutions :

  • Version rapide : vers Méribel-Mottaret (presque) sans montées ! Suiviez les crêtes de l’Aiguille du fruit et redescendez vers le plateau de la Plagne et le Lac des fées. Continuez jusqu’à Méribel-Mottaret pour reprendre la télécabine de Pas du Lac puis rentrer par Vizelle et Verdons.

  • Version longue : en direction des Lacs Merlet Suivre le sentier qui descend jusqu’au fond des Creux puis remonte jusqu’au Col de Chanrossa. Ensuite, suivez la lisière du Parc jusqu’aux Lacs Merlets